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NatBad's Update

Ce 1er janvier, le Daily Mail a révélé en exclusivité que la police britannique enquêtait sur un viol en réunion commis dans un monde virtuel, ce qui a entrainé une avalanche d’articles aux gros titres à sensation dans la presse anglo-saxonne. Dans cet article, on apprend donc que : (je cite en français)
“La police britannique enquête sur une affaire de viol présumé dans un métavers. Une jeune fille, qui aurait moins de 16 ans, aurait été traumatisée après que son avatar ait été « agressé sexuellement » par un groupe d’inconnus. La victime, qui portait un casque, est restée indemne puisqu’il n’y a eu aucune agression physique mais Il y a un impact émotionnel et psychologique sur la victime qui peut avoir des repercussions à plus long terme, comme n’importe quelle blessure physique. De plus amples détails sur l’affaire sont gardés confidentiels pour protéger l’adolescente.” Aucun article ne mentionne la plateforme sur laquelle cela s'est produit car l’info “n'a pas été partagée par la police”.
Je n’entends pas ici nier que les métaverses soient fréquentés par des prédateurs sexuels ou des harceleurs, mais je voudrais préciser qu’une enquête journalistique sérieuse aurait dû révéler que des mesures de sécurité existent, comme dans Horizon Worlds de Meta, où la “Meta-police” rôde et vieille, et que chaque avatar est doté d’un bouton “safe zone” afin de faire disparaître les inconvenants sur le champs.
À l'instar de la vie physique, personne n'est à l'abri des déviances humaines qui échappent à la surveillance ou à la modération en ligne ou dans les mondes immersifs. Est-ce moins grave en avatar ? Absolument pas.
Mais il est quand même préférable que l’agression n’ait pas “vrai”-ment eut lieu, et encore mieux de savoir qu’elle aurait pu être évitée en un clic, voir même que la victime aurait pu s’extirper de cette situation en retirant son casque tout simplement.
Avec ces précisions, l’utilisation du mot viol par des tabloïds en quête de titres accrocheurs devient encore plus déplacée. Et la question soulevée dans l’article de savoir si le viol virtuel est «vraiment un viol», témoigne, elle, d'un manque total de respect envers toutes les personnes subissant tous le jours des agressions sans disposer d'un bouton "safe zone".
MONDES IMMERSIFS
Des “safe zones” dans Fortnite et Roblox façon cabines téléphoniques.

Un métavers pour les Jeux Olympiques de la Jeunesse de Gangwon.
Le Comité International Olympique, le comité d'organisation des JOJ de Gangwon 2024 et la province du Gangwon ont annoncé le lancement d'un métavers axé sur les JOJ d'hiver de Gangwon du 19 janvier au 1er février 2024 en tant qu'extension du métavers existant de la province du Gangwon.
Après avoir créé leur avatar personnalisé, les utilisateurs peuvent visiter les neuf sites des JOJ ainsi que quatre attractions touristiques de la région hôte et discuter entre eux via une traduction automatique en six langues (coréen, anglais, espagnol, français, japonais et chinois).[…]
Tout savoir sur la plateforme Decentraland.
Decentraland est une plateforme immersive, accessible sur ordinateur, décentralisée alimentée par la blockchain. Elle permet aux utilisateurs de créer, d'explorer et de monétiser leurs propres expériences via leur avatars en utilisant sa propre cryptomonnaie MANA. Decentraland est une plateforme communautaire, ce qui signifie que les utilisateurs ont le contrôle sur la gouvernance du monde. Ce documentaire plonge dans l'histoire de ses débuts, de son développement et de l’état d’esprit web3. Intéressant.
Cette semaine dans les mondes immersifs…
Lamborghini : les essais de l’ultra GT 100% électrique se font sur roblox. |
La Race For A Cure 2024, dans Second Life, c’est parti! | ![]() |
La Playboy MetaMansion s’est refaite une beauté sur The Sanbox | ![]() |
AVATARS
Emova : un avatar à son image pour essayer virtuellement des produits.
Emova, une startup rennaise née en 2022 propose une technologie d’essayage virtuel qui permet de tester des produits du visage, comme du maquillage, des boucles d’oreilles ou encore des lunettes, sur son propre visage numérisé en 3D. Une solution qui vient s’encapsuler dans un site de e-commerce de façon "plug and play".
“Notre première démarche aujourd'hui vise à faire comprendre l’apport de cette expérience full 3D. Elle permet vraiment d’entrer dans le détail d’un bon essayage de lunettes, ou de cosmétiques à distance…” […]
NFT
Les spéculateurs s'arrachent des NFT de Mickey Mouse.

La souris la plus célèbre du monde, désormais dans le domaine public, a donné lieu à une ruée sur les NFT à son éfigie. La collection Steamboat Willie Public Domain 2024 a été la plus échangée sur OpenSea, avec un volume total de 416 ethers, soit près d'un million de dollars.
Initialement évalués à 2 dollars, les NFT de cette collection s'échangent désormais à 45 dollars, marquant une hausse spectaculaire attribuée à la spéculation des collectionneurs.[…]
BLOCKCHAIN & CRYPTO
Le 3 janvier célèbre "The Bitcoin Genesis Day", considéré par la communauté crypto comme le jour où le premier bloc BTC a été publié en 2009.
Quinze ans après ce « Bitcoin Genesis Day », la doyenne des cryptomonnaies continue de prospérer en dépit des nombreuses critiques. Retour sur cet événement fondateur de 2009 et sur les défis traversés depuis par la reine des crypto, qui continue de dominer le secteur malgré les critiques.[…]
L’Obsessive Compulsive Crypto Disorder, un trouble passager…

Dans l’univers de la crypto, le terme OCD est régulièrement utilisé. Il provient de l’anglais et signifie Obsessive Compulsive Disorder, une expression qui est utilisée pour désigner les crypto-investisseurs qui ne peuvent pas s’empêcher de consulter toutes les 5 minutes une application qui leur permet de voir en direct l’évolution du cours de leurs cryptomonnaies. Après une certaine période, ce trouble obsessionnel compulsif disparaît et les crypto-investisseurs peuvent retrouver une vie tout à fait normale. Ou pas. […]
TECH & NUMÉRIQUE
Vivre le moment présent via son écran…
On est le soir du Nouvel An, et dans 10 secondes, on passe en 2024. L’Arc de Triomphe s’illumine, les feux d’artifice explosent dans le ciel et personne n’applaudit, ni ne s’embrasse… Tout le monde préfère garder son portable en main. Depuis ce lundi 1er janvier, une vidéo montrant une véritable marée de smartphones filmant le compte à rebours des Champs-Élysées fait le tour des réseaux sociaux, et fait beaucoup parler d’elle.[…]
À quel point les photos de nos smartphones polluent-elles la planète ?

C'est devenu un réflexe pour des millions de personnes : photographier le moindre événement de leur vie. Des souvenirs qui ont pourtant un important coût environnemental : de la fabrication de l'appareil qui a servi à immortaliser le feu d'artifice du Nouvel An à la publication de la photo sur les réseaux sociaux et son stockage dans le cloud, l'empreinte de nos souvenirs est bien plus importante qu'on ne le pense.. […]
Cette application IA française joue les avocats, les professionnels du secteur se fâchent.

“iAvocat est bien plus qu'une simple application, c'est votre avocat virtuel personnel, prêt à répondre à toutes vos questions juridiques avec précision et fiabilité”. Le but affiché est de faciliter l'accès au droit grâce à un avocat "virtuel" et de poche pour 69€ l'année. Le Barreau de Paris a mis en demeure le créateur le sommant de fermer l’application.[…]
RÉSEAUX SOCIAUX
TikTok : les chiffres et les contenus clés.

👉 Nombre d'utilisateurs actifs mensuels en France (2024) : 21,4 millions
👉 Nombre d'utilisateurs actifs dans le monde (2024) : 2 milliards
👉 Âge moyen des utilisateurs en France : 22 ans
👉 Répartition par sexe des utilisateurs en France : 66 % de femmes, 34 % d'hommes
👉 Nombre d'influenceurs en France: environ 150 000
👉 Thèmes les plus populaires : nourriture (48 %), humour (47 %), beauté et cosmétique (45 %), voyages (41 %), mode (40 %)
👉 Durée des vidéos optimales pour un fort taux d'engagement: 1 minute
[…]
Comment les influenceurs gagnent-ils de l’argent, expliqué aux petits et aux grands.
Disrupt, un outil pour aider les victimes de "revenge porn" à limiter la diffusion des images.

Pour aider les victimes de revenge porn, l'association Point de Contact a mis au point un outil baptisé Disrupt, qui permet de signaler ces contenus problématiques et de les faire supprimer des plateformes où ils sont diffusés. Accessible gratuitement sur son site, ce "dispositif d'interruption de diffusion de contenu intime", est le fruit de l'engagement de l'association dans la lutte contre les contenus illégaux en lien avec la plateforme gouvernementale Pharos et les autorités de police et de gendarmerie. Le système pourra même agir de façon proactive très bientôt.
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