NatBad's Update

Résultats du baromètre « Entreprises et métavers » 2023 par l’Observatoire des métavers :
- 55 % des entreprises françaises interrogées ont un projet en lien avec les métavers dans les domaines de la formation, de l’animation d’événements, de la notoriété de marque et des métavers industriels ;
- le manque de ressources qualifiées (48 %), les coûts (45 %) et l’absence de visibilité claire sur le ROI (44 %) représentent les principaux freins au déploiement des projets de métavers dans les entreprises ;
- les enjeux environnementaux (73,9 %) font partie des préoccupations importantes des répondants.
Au moment où le Président Emmanuel Macron annonce 200 millions d'euros pour les technologies immersives et le métavers où Mark Zuckerberg réaffirme ses convictions et lance son nouveau casque de réalité virtuelle Quest3, où Apple présente ses lunettes Vision Pro, où les métavers industriels se multiplient et où les IA génératives ouvrent un nouveau champs des possibles dans les univers virtuels, ce premier baromètre confirme une dynamique positive notamment dans les usages professionnels du métavers et montre qu’un travail d’acculturation, d’accompagnement et de clarification des objectifs reste prioritaire.

MONDES IMMERSIFS

Bhutanverse : là où le métavers rencontre le pays du bonheur.

Bhutanverse, niché dans The Sandbox, sera un espace virtuel offrant aux utilisateurs du monde entier la possibilité de découvrir la culture, l'histoire et la philosophie du Bhoutan de n'importe où dans le monde : "Une plate-forme permettant au public mondial d'explorer le patrimoine culturel du pays tout en permettant aux communautés du Bhoutan d'exploiter le potentiel des technologies Web3 et aux artistes bhoutanais de monétiser leur talent." []

L’expo photos de Air New Zealand et de National Geographic se visite en live.

La compagnie aérienne invite les gens du monde entier à "mettre les pieds" dans la galerie numérique et à découvrir la Nouvelle-Zélande à travers les yeux de sa jeunesse. L'exposition numérique présente 96 photographies capturées par des rangatahi ( jeunes en Mahori) à travers le pays depuis 2019. "Nous sommes fiers de permettre aux jeunes Néo-Zélandais de s'exprimer à travers la photographie, en créant une plateforme qui met en valeur leurs diverses perspectives et leur créativité." Ici

Plus près de Dieu dans les mondes virtuels.

Depuis mon inscription pour “Un séjour missionnaire dans le métavers.” (édition du 24/04/2023) je suis constamment “invitée” à rejoindre certaines paroisses ou associations évangéliques américaines pour réfléchir au développement des espaces spirituels dans les mondes virtuels. Des webinars, souvent très onéreux, auxquels je ne m’inscrits pas malgré ma curiosité professionnelle, mais qui laissent à penser qu’il y a un business futur pour la religion (en général) dans le métavers…

Le British Museum fait entrer l’histoire dans les mondes virtuels.

Selon le communiqué de presse, le musée entend “offrir de nouvelles expériences immersives et explorer de nouveaux moyens de partager sa collection auprès de nouveaux publics". De son coté, Sébastien Borget, COO et co-fondateur de The Sandbox se réjouit de cette nouvelle collaboration : "Nous sommes très heureux de collaborer avec le British Museum pour partager ses incroyables collections avec de nouveaux publics dans le métaverse. C'est une excellente occasion pour les joueurs de The Sandbox, où qu'ils se trouvent, de découvrir et d'apprécier les incroyables collections d'histoire, d'art et de culture.” []

Jouez pour la planète, jouez pour la guérir !

“Entrez dans le HEALV3RSE (dans the Sandbox, à nouveau) et rejoignez la grande quête pour nettoyer les océans, sauver les espèces menacées, restaurer des paysages emblématiques et exploiter l’énergie propre.” Ou comment la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (UNCCD) mise sur la gamification pour sensibiliser : au fur et à mesure que les joueurs progressent en résolvant des énigmes et en se lançant dans des missions pour guérir et restaurer la planète, ils prennent conscience des défis de la désertification et doivent faire des choix pour restaurer ces écosystèmes uniques et vulnérables en plantant des arbres. Ceux qui soutiennent le projet HEALV3RSE en achetant des avatars spécifiques (NFT) généreront également des fonds pour l’un des projets mené par l’Afrique pour restaurer les paysages dégradés du continent et transformer des millions de vies au Sahel. Vidéo ( j’avoue avoir tiré quelques satisfactions à sauver des tortues, poser des panneaux solaires, et dégommer des méchants pollueurs…)

Quel lien le géomètre-expert entretient-il avec le métavers ?

Aujourd’hui, le développement du métavers peut servir comme un outil d’analyse des perceptions en ville. Si la stratégie de sobriété foncière ne nous permettra plus, d’ici 2050, de consommer de nouvelles surfaces artificialisables, les espaces virtuels seront à coup sûr, de nouveaux environnements qui permettront d’assurer le développement des communes tout en respectant l’objectif de zéro artificialisation nette des sols. Au regard de telles réflexions, il est donc naturel pour les géomètres-experts, habitués aux démarches prospectives, de se positionner dès maintenant et d’apporter leur vision du métavers pour bâtir un cadre de vie plus résilient, plus vivable et plus durable. Leur retour d’expérience peut aussi être une réponse pour démystifier le métavers et balayer les peurs qu’il véhicule encore auprès des institutions, des professionnels et des citoyens. []

AVATARS

J’attends un enfant virtuel.

En effet, cette semaine je me suis inscrite sur ce site (dont l’adresse postale est aux Emirats Arabes) et ma gestation a donc commencé quand j’ai reçu ce mail : “Merci de votre intérêt pour MaAvatar, le jeu révolutionnaire qui vous permet d'élever votre propre bébé virtuel dans le métavers et finalement d'élever votre propre famille virtuelle. Nous sommes ravis de vous offrir la possibilité de rejoindre notre liste d'attente et d'être parmi les premiers à découvrir le jeu.” Ce qui me dérange vraiment, c’est leur communication qui cherche à exploiter les personnes seules ou qui ne peuvent pas avoir d’enfants…

La marque Aldi habille aussi vos avatars.

La collection d'été actuelle ALDImania du discounter allemand Aldi se décline en version avatar. L'avatar se créé à partir d'une photo à l'aide d'un smartphone via l’app ReadyPlayerMe. Dix looks virtuels sont disponibles dans la collection. Les avatars à la tenue ALDImania peuvent ensuite être partagés sur tous les différents réseaux sociaux.

NFT

Lacoste, Le Club exclusif, c’est bien. Lacoste le club NFT, c’est mieux.

Lacoste a ouvert sa nouvelle boutique virtuelle qui présente sa collection eté. Ok, jusque là, rien de waou. Sauf que cette boutique virtuelle 3D, qui propose une expérience dédiée aux membres du Club Lacoste, (programme classique de fidélité), dispose d'une sorte de "zone archi-VIP", qui n'est accessible qu'aux détenteurs des NFT "UNDW3" (édition du 03/07/2023) de la marque où les gens peuvent acheter la collection exclusive ou participer à une chasse au trésor du crocodile. Chaque pièce de vêtement physique UNDW3 à un jumeau numérique et une fonction de réalité augmentée, accessible via un QR Code (pour que les crypto-bros puissent s’afficher sur les réseaux sociaux). De l’hyper exclusivité pour “Une démarche innovante qui unit la vente au détail virtuelle et celle physique, tout en misant sur l’expérience des utilisateurs du Web 3.0.

Ducati, NFT, prêts ? Partis…

Le célèbre constructeur de motos Ducati a récemment annoncé le lancement de sa première collection de NFT ainsi que le lancement de son site https://web3.ducati.com/. Une collection exclusive pour les passionnés de Ducati composée de plusieurs séquences vidéo mettant en scène les logos emblématiques de la marque depuis 1946. Il sera intéressant de suivre l’évolution de ce tournant dans le web3 et de voir comment la marque réussira à impliquer sa communauté et renforcer son image auprès des passionnés pas forcément Web3 compatibles…

L'Inspection Générale des Finances se penche sur le statut des NFT jetons numériques.

L'Inspection Générale des Finances a dévoilé un très sérieux rapport d'une trentaine de pages sous le titre : " Les Jetons à vocation commerciale dans l'économie française : cas d'usage et enjeux juridiques". Si les 11 recommandations émises soulèvent déjà des débats d'experts dans le micro-milieu du Web3, il n'en reste pas moins qu'une nouvelle fois, l'Etat français affiche, au travers de l'existence même de ce rapport, de nouveaux signes pour le moins positifs quant à son soutien à l'économie liée à la technologie Blockchain. []

BLOCKCHAIN & CRYPTO

Les “crypto-bros” français sont jeunes.

Une enquête de la plateforme KuCoin a été menée en mai 2023 sur le territoire français, auprès de 500 investisseurs adultes âgés de 18 à 60 ans. Et selon les résultats, il semblerait que 8% de la population française s’adonne à l’investissement dans le secteur des cryptomonnaies. Avec une surreprésentation de la génération Y-milléniaux (entre 24 ans à 39 ans) à hauteur de 46%. Une tendance déjà apparue dans de précédentes enquêtes similaires réalisées au cours des dernières années.[]

Contre un scan de votre iris, recevez un passeport numérique et des cryptomonnaies.

C’est le projet un peu fou de Sam Altman, également PDG d’OpenAI, entreprise qui s’est rendue célèbre grâce à ChatGPT. Après trois ans de développement, Worldcoin veut à présent "construire le plus grand réseau identitaire et financier du monde", peut-on lire sur le site web du projet. Les utilisateurs doivent télécharger l’application puis scanner leur iris avec un appareil dédié, appelé Orb, dans un lieu référencé par la société. 200 dispositifs de ce type ont été déjà déployés dans le monde et leur nombre devrait grimper à 1.500 d’ici la fin de l’année. En France c’est au Level Coworking Café, rue de l’Ecole polytechnique, à Paris que ça se passe mais la CNIL est déjà sur le coup…[]

sMiles veut que vous fassiez du shopping et vous paie en Bitcoin.

sMiles est une application gratuite qui génère des revenus en vendant des espaces publicitaires aux enseignes physiques, en incitant le trafic vers leurs magasins. Vous téléchargez l'application sMiles sur votre téléphone qui vous montre une carte avec des Bitcoins (marquant les magasins). Si vous visitez ces endroits, vous recevez des satoshis (0,00000001 BTC donc 0,0266149 Euros au moment de la rédaction). Un concept pas si “débile” que ça quand on considère l’aliénation quasi compulsive de certains à la cryptomonnaie…

TECH & NUMÉRIQUE

Numérique à l’école : oui à l’éducation, mais non aux terminaux ?

Dans la même semaine la Cnil et le collectif Educnum exhortent les pouvoirs publics à développer l’éducation au numérique dès l’école maternelle, quand un rapport de l’Unesco épingle les effets néfastes des technologies en classe. "Protéger les enfants, c’est aussi les éduquer au numérique et leur donner les clés pour leur permettre de devenir acteurs de leur vie numérique", arguent les partisans de l’inscription du numérique dans les programmes scolaires. Mais cette éducation peut-elle s’opérer sans une place plus importante des technologies et notamment des terminaux dans les classes ? En la matière, le rapport de l’Unesco émet une mise en garde claire et précise que seule la moitié des enseignants en France sont formés aux nouvelles technologies à des fins éducatives

RÉSEAUX SOCIAUX

Les réseaux sociaux préférés de la Génération Z en France : utilisation et temps passé.

Les principaux enseignements de l’étude réalisée cette année auprès de 2312 personnes âgées de 16 à 25 ans ici.

"Les enseignants devraient décrypter des vidéos TikTok et construire des cours en s'appuyant sur ces contenus".

Comme d’autres professeurs, Virginie Spies, Maîtresse de conférences en sciences de l’Information et de la Communication, transmet depuis un peu moins d’un an les enjeux de son métier sur TikTok, dans des formats qui dépassent rarement les deux minutes. Quand Les frontières ténues entre social et divertissement sur TikTok constituent un enjeu majeur de l’apprentissage en ligne.[]

Lutte contre la diffusion en ligne de contenus haineux.

L’Arcom publie le bilan 2022 des moyens mis en œuvre par les plateformes pour lutter contre les contenus haineux. Les 13 plateformes interrogées ont, dans l’ensemble, fait preuve d’une transparence renforcée qui doit se poursuivre sur la question de la modération encore trop souvent «confidentielle». La possibilité de contester des décisions de modération liées à la haine en ligne est presque partout accessible aux utilisateurs. Certaines plateformes donnent raison à 41% ou 44% des recours effectués, ce qui interroge sur la pertinence de l'action de modération initiale. L’Arcom constate que les plateformes ont globalement mis en œuvre des moyens pour favoriser le signalement des contenus illicites mais les invite néanmoins à améliorer l’accessibilité, l’intelligibilité de ces dispositifs.

X’er au lieu de tweeter ? Le nouveau vocabulaire de X, remplaçant de Twitter.

Renommé X par Elon Musk ce 23 juillet, Twitter laisse derrière lui un vocabulaire populaire, qui a petit à petit infiltré la sphère publique. Ce changement est étonnant à bien des égards, puisque Twitter était une marque très populaire, alors que X n’est qu’une lettre. Pire, le vocabulaire de Twitter est entré dans la culture, à tel point que même les personnes qui n’ont jamais ouvert le réseau social savent ce qu’est un tweet. Elon Musk est pourtant convaincu qu’il faut tout changer, avec un nouveau vocabulaire qu’il dévoile petit à petit, et qu’il va falloir apprendre au monde. []

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